Historiquement, le droit du travail a été édifié afin de protéger les salariés contre les abus des employeurs. En effet, il faut rappeler que durant la révolution industrielle au XIXème siècle, les pratiques patronales généralisaient la surexploitation des ouvriers, caractérisé par le travail des enfants en contrepartie d’une modique somme comme salaire. En partant de ce constat, la législation du travail a alors été codifiée. Au fil de ces nombreuses années, le droit du travail a connu de nombreuses réformes, notamment avec la loi du 08 Août 2016. Actuellement, il faut se mettre en tête que ce code n’est plus uniquement destiné à protéger les salariés.
Un code qui lèse les salariés
A cause de ses dispositions controversées, les récentes lois sur le travail ont été vivement critiquées par l’opinion publique. Le code tend désormais à protéger le marché économique libéral au détriment des salariés. Ce qui conduit à un accroissement tout à fait légal des prérogatives des organismes employeurs. Ainsi, en cas de litige, la meilleure option pour les salariés est de faire appel à un avocat spécialiste du droit du travail sur www.trouvervotreavocat.com pour une protection beaucoup plus adéquate. En effet, proportionnellement aux pouvoirs accordés par les lois aux employeurs, on devrait s’attendre à plus de garanties et de contrepartie pour les salariés. Mais comme ce n’est pas du tout le cas dans la pratique, les relations de travail dans le monde moderne peuvent désormais voir naitre un plus grand nombre de litiges portés au tribunal. Comme l’employeur est toujours en position de force par rapport au salarié, ce dernier doit nécessairement requérir l’aide d’un expert juridique pour se voir indemniser correctement. En effet, avec les réformes récentes du code du travail, les organismes employeurs auront beaucoup plus de marge à réglementer les horaires de travail et dans le contrôle des activités des salariés.
Les conséquences des réformes gouvernementales
Comme on l’a affirmé précédemment, le code du travail moderne se soucie beaucoup plus de l’équilibre des relations économiques libérales que du bien-être des salariés. C’est en tout cas ce que reflète la politique gouvernementale en France en matière de droit du travail. En effet, à l’image du législateur, le Gouvernement est également intervenu en procédant à d’autres réformes par voie d’ordonnance. On constate pourtant que ces nouvelles mesures vont encore minimiser les balises de protections des salariés. On peut notamment citer la suppression de certaines anciennes dispositions sur le compte de pénibilité. Désormais, la loi n’exige plus aux organismes employeurs de prévoir des cotisations pour financer ces comptes. On déplore aussi le fait que le Gouvernement a admis la primauté des accords conclus au niveau des entreprises par rapport au contrat de travail. Ici encore, les droits des salariés se trouvent lésés car les dispositions de ces accords peuvent leur être défavorables. Les organismes employeurs disposent donc de moyens de pression considérables sur ses salariés sans que la loi ne les en empêche.